Archive pour la catégorie ‘Non classé’
Posté le 29 septembre 2007 - par hwawi
Deux footballeurs « harraga » ont rejoint l’Espagne
La nouvelle a fait l’effet d’une bombe à Sidi Lakhdar, dans la région de Mostaganem (ouest algérien). Deux footballeurs du club local, des attaquants considérés comme des pièces maîtresses de l’équipe, se trouvent depuis quelques jours en Espagne.
Ils ont rejoint clandestinement ce pays en compagnie de huit autres « harraga » (émigrants clandestins), rapporte La Voix de l’Oranie.
Les deux joueurs ont quitté l’Algérie quelques jours après avoir touché leurs primes versées par le club. L’un d’eux a appelé son frère pour lui dire qu’il se trouvait dans une forêt d’Almeria, en Espagne, et que la traversée a durée plus de 6 heures, selon la même source.
Les deux footballeurs et leurs huit autres compagnons « harraga » ne pouvaient rejoindre la ville parce que la forêt était encerclée par les services de sécurité. La traversée a coûté plus de 100.000 dinars (1.000 euros environ) à chacun d’entre eux.
Le réseau de l’immigration clandestine opérant dans la région de Mostaganem « est bien organisé ». Les émigrants clandestins sont pris en charge dès leur arrivée en Espagne, selon le journal. Cependant, ils doivent verser au réseau d’accueil 50% de leurs salaires, produit du travail au noir, « jusqu’à la régularisation de leur situation administrative en Espagne », a indiqué journal.
Lundi, le corps d’un « harraga » de 24 ans de la région a été repêché par un chalutier au nord-est de Béni Saf (région de Aïn Témouchent). Il a été inhumé mercredi dans son village à Achaacha, a ajouté la même source.
Dans la nuit de jeudi à vendredi, cinq jeunes « harraga » d’Oran (métropole de l’ouest algérien) ont été interceptés par des gendarmes au moment où ils s’apprêtaient à prendre le large à partir d’une plage de la région de Ain Témouchent, rapporte La Voix de l’Oranie.
Plus de 2.300 harraga ont été interceptés en mer ou sur les côtes algériennes et plus de 10.900 ont été expulsés d’Europe ces trois dernières années, selon les services de sécurité.
Posté le 29 septembre 2007 - par hwawi
Un réseau de soutien aux groupes armés islamistes démantelé à Chlef, ouest algérien.
Un réseau de soutien aux groupes armés islamistes composé d’une dizaine d’individus, dont un pharmacien, a été démantelé ces derniers jours dans la région de Chlef, à 210 km à l’ouest d’Alger, rapporte Liberté.
Les membres du réseau, dont un pharmacien, sont âgés entre 25 et 35 ans. Ils ont été arrêtés dans différentes villes et localités de Chlef et de la région mitoyenne de Aïn Defla, à 170 km à l’ouest d’Alger.
Un autre groupe de soutien aux groupes armés islamistes a été démantelé ces derniers jours à Lakhdaria, dans la région de Bouira, à 120 km au sud-est d’Alger.
Les dix personnes membres de ce groupe sont soupçonnées d’avoir participé au récent attentat suicide contre des employés de la société française de travaux publics Razel, chargée de la construction d’un barrage dans la région de Bouira.
Deux Français, un Italien et leur chauffeur algérien ainsi que cinq gendarmes de leur escorte ont été blessés dans cet attentat revendiqué par la branche d’Al Qaïda au Maghreb (ex-GSPC).
Posté le 29 septembre 2007 - par hwawi
Enlèvement du fils d’un hôtelier à Tizi Ghenif, en Kabylie
Un homme de 54 ans, fils d’un hôtelier à Tizi Ghenif, dans la région de Tizi Ouzou, a été enlevé mercredi par un groupe armé islamiste alors qu’il circulait à bord de son camion sur la route reliant Chabet El-Ameur et Souk El-Had, dans la région de Boumerdès, rapportent plusieurs journaux.
Il a été intercepté au moment où il se dirigeait vers une sablière.
Aussi leur forfait accompli, les ravisseurs auraient contacté sa famille pour exiger une forte rançon, selon El Khabar.
Jusqu’ici, les personnes enlevées par des groupes armés islamistes ont été libérées contre le paiement de fortes rançons.
Le kidnapping constitue actuellement, pour les islamistes armés de la branche d’Al-Qaïda au Maghreb, ex-GSPC, une source de financement de son « djihad » (guerre sainte) en Algérie pour l’instauration d’un Etat islamique.
Posté le 29 septembre 2007 - par hwawi
Quinze islamistes armés et deux patriotes tués à Tipaza, ouest d’Alger
Quinze islamistes armés et deux « patriotes » (civils armés) ont été tués mercredi et jeudi dans des bombardements et un accrochage dans la région de Tipaza, à 90 km à l’ouest d’Alger, rapporte El Khabar.
Les 15 islamistes ont été abattus jeudi lors de bombardements de leurs caches par l’armée au lieu-dit Oued Dzaïr, près du douar (hameau) de Sidi M’hamed Lemghit, sur les hauteurs de la ville de Cherchell, selon le journal.
Le journal rapporte également que 6 islamistes armés étaient encerclés dans une maison dans un douar à Oued El-Hamam, dans la commune d’Aghbal, dans la même région de Tipaza. Ils font partie d’un important groupe armé islamiste composé d’une quarantaine de personnes qui a attaqué mercredi soir la maison d’un « patriote » (civil armé).
Les six islamistes sont encerclés dans une maison proche de celle du « patriote » attaqué.
Le groupe armé a investi le douar mercredi vers 17H00 locales, une heure et demi avant la rupture du jeûne du ramadan.. Ils voulaient prendre l’arme d’un « patriote » ainsi que de la nourriture et des bijoux des femmes du village. Deux patriotes ont été tués lors de l’accrochage qui s’en était suivi.
Les autres membres du groupe ont réussi à prendre la fuite.
Posté le 28 septembre 2007 - par hwawi
Cinq « harraga » interceptés à Ain Temouchent, dans l’ouest algérien
Cinq nouveaux « harraga » (candidats à l’immigration clandestine) algériens ont été arrêtés vendredi à Ain Temouchent, dans l’ouest algérien. Ils ont été interceptés par les gardes-côtes au moment où ils s’apprêtaient à embarquer.
La région de Ain Temouchent et Ghazaouet (région de Tlémen) ) sont devenues depuis trois ans les plus importantes plaques tournantes de l’immigration clandestine. Elle constituent la « rampe de lancement » des embarcations de fortune transportant de jeunes algériens poussés sur la voie de l’exil par le chômage, la malvie et l’absence de perspectives.
Au cours de ces trois dernières années, plus de 2.300 « harraga » ont été interceptés en mer ou sur les plages et les portes des régions de l’ouest et de l’est du pays. Durant la même période, 10.921 « harraga » ont été expulsés d’Europe, selon des statistiques des forces de sécurité.
L’Algérie a signé entre 1994 et 2007 six accords avec des pays européens pour le rapatriement de ressortissants algériens en situation irrégulière, a déclaré Hocine Sahraoui, responsable au ministre des Affaires étrangères, lors d’une rencontre sur l’immigration tenue jeudi à Alger.
« Notre pays se fait un point d’honneur à rapatrier ses ressortissants qui se trouvent à l’étranger en situation clandestine et, en particulier en Europe, dans la dignité », avait-il dit.
« De pays de transit, l’Algérie est devenue un pays pourvoyeur d’émigrants clandestins. Les chiffres sont éloquents », selon Djamel Ould Abbès, ministre de
la Solidarité.
Le phénomène touche des chômeurs mais aussi des étudiants et des commerçants.
« Le phénomène prend de plus en plus des proportions alarmantes », selon un officier de la police des frontières au cours de la même rencontre.
Il a précisé, chiffres à l’appui, que plus de 70% des émigrants expulsés ont entre 18 et 30 ans et plus de 6,30% possèdent un niveau universitaire. Les mineurs représentent plus de 2,30% des expulsés.