Archiver pour avril 2008
Posté le 16 avril 2008 - par hwawi
– Chemins de fer-accident : découverte du corps de l’agent de la SNTF porté disparu dans le tunnel d’Ammal, sud-est d’Alger
Les services de protection civile ont retrouvé le corps sans vie de l’agent des chemins de fer algériens porté disparu à la suite de la collision, le 28 février dernier, entre un train de marchandises et un autre transportant du fuel et de l’essence dans le tunnel d’Ammal, près de Lakhdaria, à 80 au sud-est d’Alger, dans la région de Bouira.
Le corps de la victime – un des conducteurs des deux locomotives — âgée de 52 ans, originaire de Béjaïa, à 260 km à l’est de la capitale, a été découvert dans un état de décomposition avancé. Il a été transporté à la morgue de l’hôpital de Thénia (ex-Ménerville).
Cet accident a fait au total un mort et quatre blessés. L’incendie qui a ravagé les deux trains a duré plusieurs semaines. Il s’est produit dans un long tunnel inaccessible.
La forte chaleur dégagée par les flammes et la fumée épaisse empêchaient les secouristes de pénétrer dans le tunnel.
L’accident, suivi de l’explosion des wagons d’essence et de fuel, serait due à une « erreur humaine », selon des responsables de
la SNTF et le ministre des transports, Mohamed Maghlaoui.
L’accident s’est produit sur la ligne reliant Alger et les régions de l’est algérien, telles que Constantine, Annaba et Skikda. Le transport ferroviaire est suspendu actuellement sur cette ligne pour plusieurs mois.
Posté le 16 avril 2008 - par hwawi
– Immigration clandestine : deux corps de « harraga » rapatriés d’Espagne grâce à la solidarité des Algériens
Grandiose, inestimable, immense… Tous les mots et adjectifs s’avèrent insignifiants parfois pour qualifier une attitude, un geste, une situation, une démarche. C’est justement le cas pour le geste accompli par des Algériens établis à Alméria, en Espagne.
La communauté algérienne installée dans cette ville a collecté la somme de 9.400 Euros, soit près un peu plus de 940.000 dinars (940 millions de centimes), pour payer aux autorités espagnoles les frais de rapatriement des dépouilles de deux jeunes « harraga » algériens, rapporte le quotidien Liberté.
« Une somme que les familles des victimes de condition très modestes ont été dans l’incapacité de régler. Samir et Abdallah étaient deux amis inséparables, ils avaient à plusieurs reprises tenté de s’embarquer à partir des plages de Ghazaouet, nous révèlent des proches des victimes », écrit Liberté.
Les deux disparus étaient originaires du village de Zaouiet Yagoubi, dans la commune de Nédroma, dans la région de Tlemcen (ouest algérien).
Posté le 11 avril 2008 - par hwawi
– Football-Championnat D1 : le président du MC Oran auditionné par la commission d’éthique de la FAF
Le président du MC Oran, Youcef Djebari, a été auditionné par la commission d’éthique de la Fédération algérienne de football sur une affaire de corruption présumée, a indiqué vendredi le président de la Ligue nationale de football, Ali Malek.
« M. Djebari a été entendu par la commission d’éthique de la FAF mercredi dernier. Il aurait déclaré à ses membres avoir croisé par hasard le manager général de l’OM Ruisseau, Abdenour Souilah à l’hôtel El Djazair », a déclaré Ali Malek à la chaîne trois de la radio algérienne.
Le manager de l’équipe de l’OM Ruisseau, Abdenour Souilah, avait évoqué samedi « une tentative de corruption » de la part du président du MC Oran, Youcef Djebbari, à la veille de leur match dans un hôtel de la capitale.
Le président du MC Oran avait nié en bloc les affirmations du responsable de l’OMR. « J’étais en réunion avec mes joueurs et le staff technique pour préparer le match face à l’OMR que nous avons remporté le plus proprement du monde », a-t-il affirmé.
Selon le premier responsable de l’instance chargée de la gestion de la compétition, le capitaine du MC Oran, Moulay Hadou, sera à son tour auditionné samedi par la commission d’éthique.
Présidée par Zfisef Djahid, la commission de l’éthique de la FAF avait entendu mardi dernier le président de l’OM Ruisseau, Attia Malik, sur l’affaire OM Ruisseau-MC Oran.
A la suite de cette affaire, la LNF avait décidé de mettre en place une commission présidée par le vice président de la LNF, Mohamed Kheddis, et composée d’un juriste et d’un membre de l’administration.
Le président de la Ligue a révélé, par ailleurs, qu’une fois les données de cette affaire réunies, et en concertation avec la Fédération algérienne de football, le dossier sera déposé au niveau de la justice. (Agence APS)
Posté le 11 avril 2008 - par hwawi
– Terrorisme : quatre islamistes armés abattus et une personne kidnappée en Kabylie
Quatre islamistes armés ont été abattus et un homme d’une trentaine d’année enlevé par un commando islamiste mercredi et jeudi dans la région de Tizi Ouzou, à 100 km à l’est d’Alger, en Kabylie.
Deux radicaux islamistes ont été abattus au lieu-dit « Tissirth N’Cheik », sur la route reliant les localités de Aïn El-Hammam (ex-Michelet) et Mekla, à environ 40 km à l’est de Tizi Ouzou. Les deux islamistes étaient tombés dans une embuscade tendue par des militaires en fin d’après-midi.
Deux autres islamistes armés ont été tués dans une embuscade tendue par des policiers de
la Brigade mobile de la police judiciaire (BMPJ, corps spécialisé dans la lutte antiterroriste) au lieu-dit « Ighzer Izemmourène », près de Maatkas, à environ 35 km au sud de Tizi Ouzou. Un troisième a réussi à prendre la fuite.
Les trois islamistes circulaient à bord d’une voiture. Ils ont été interceptés aux environs de 2030 sur la route entre Souk El-Ténine et Maatkas.
Par ailleurs, un homme d’une trentaine d’année, fils d’un entrepreneur, a été enlevé mercredi vers 23H00 par un groupe armé islamiste à Tizi Naamane, à quelques 20 km à l’ouest de Tizi Ouzou. Il se trouvait à bord de son véhicule, en compagnie de deux amis, lorsqu’il a été intercepté à un faux barrage par un commando de quatre islamistes armés de kalachnikov.
Les deux personnes qui se trouvaient avec lui ont été relâchées.
Les ravisseurs ont appelé la famille pour exiger le paiement d’une forte rançon. On parle de quatre milliards de dinars (plus de 400.000 euros).
Les enlèvements sont devenus monnaie courante ces trois dernières années, notamment dans les régions de Boumerdès et Tizi Ouzou. Les groupes armés islamistes recourent au kidnapping pour financer leur « djihad » (guerre sainte) en Algérie.
Posté le 10 avril 2008 - par hwawi
– Football-Coupe d’Algérie: NAHD-JSMB et ESM-WAT en demi-finale
Résultats des 1/4 de finales de la Coupe d’Algérie de football disputés jeudi 10 avril.
– NA Hussein Dey-CR Belouizdad (1-0)
– JSM Béjaia- MC Oran (1-0) (après prolongations)
– Paradou AC-WA Tlemcen (1-1) – WAT qualifiés aux tirs au but (4-1)
– ESM Koléa-USM Annaba (0-0) – Koléa qualifiée aux tirs au but (3-1).
APS
Posté le 10 avril 2008 - par hwawi
– Terrorisme : trois militaires, un garde communal et un islamiste armé tués à l’est d’Alger
Deux militaires en civil circulant à bord d’un véhicule ont été tués mercredi matin dans une embuscade tendue par un groupe armé islamiste entre les villages Imaghninen et Louariachen, en contrebas du massif montagneux de Sidi Al- Bounab, dans la région de Tizi Ouzou, à 100 km à l’est d’Alger, ont rapporté plusieurs journaux dans leurs éditions Internet de jeudi.
Quelques heures plus tard, un garde communal chargé de la protection d’un chantier de construction logements d’une société chinoise a été tué dans un attentat à Souk-El-Had, dans la région de Boumerdès, à 50 km à l’est d’Alger. Lors de leur riposte, les gardes communaux ont blessé un des assaillants et récupéré un lance-roquettes, une kalachnikov et une grenade.
Dans la même matinée de mercredi, une bombe artisanale dissimulée aux abords d’une route nationale entre Beni Amrane et Souk El-Had a été désamorcée par les artificiers des services de sécurité.
Un islamiste armé a été abattu mercredi à la mi-journée dans une embuscade tendue par les forces de sécurité près du Centre de formation professionnelle de Thénia, dans la région de Boumerdès. Les forces de sécurité ont récupéré un fusil d’assaut de type kalachnikov.
Un militaire a été tué lundi après-midi dans l’explosion d’une bombe artisanale à Lakhdaria, à 80 km au sud-est d’Alger, dans la région de Bouira. La bombe a été placée à quelques centaines de mètres d’une caserne de l’armée. Elle a explosé au passage d’une unité de l’armée qui revenait d’un champ de manœuvres militaires.
Jeudi dernier, un militaire avait été tué et deux autres avaient été blessés au même endroit et dans un attentat similaire commis par des groupes armés islamistes opérant dans le secteur.
Posté le 8 avril 2008 - par hwawi
– Immigration clandestine : 13 cadavres repêchés au large d’Arzew, ouest algérien (NOUVEAU BILAN)
Le bilan des « harraga » algériens (candidats à l’immigration clandestine) qui ont péri au large d’Arzew, dans la région d’Oran (430 km à l’ouest d’Alger), s’est encore alourdi. Les gardes-côtes ont repêché jusqu’ici 13 cadavres, a rapporté mercredi matin la radio algérienne.
Le précédent bilan faisait état de onze corps sans vie repêchés au même endroit. Ils ont été répérés flottant sur l’eau et repêchés par les gardes-côtes. Certains corps ont été identifiés grâce aux téléphones mobiles. L’âge des victimes de cette tragique tentative d’immigration clandestine varie entre 20 et 25 ans. Ce groupe de « harraga », originaires de Tiaret pour la majorité d’entre eux, était composé de 16 jeunes ayant pris la mer dans la nuit du 4 et 5 avril à bord, semble-t-il, de deux embarcations de fortune. Les recherches se poursuivaient encore lundi en fin d’après-midi pour retrouver les corps des autres « harraga » portés disparus.
Le quotidien El Watan de ce mardi rapporte :
L’enterrement de harraga tourne à l’émeute à Tiaret
Après la levée des corps, arrivés en fin de journée, des centaines de jeunes ont manifesté à Tiaret, criant leur colère contre l’injustice.
Tiaret a vécu hier au rythme d’une macabre nouvelle qui s’est répandue telle une traînée de poudre. Tout Tiaret n’avait d’ouïe que pour ses jeunes victimes repêchées en mer. Elles sont sept, dont les familles respectives ont identifié les corps au niveau de l’hôpital de Mohgon (Oran).
Beaucoup de citoyens avaient commencé spontanément à affluer vers les domiciles mortuaires pour présenter leurs condoléances aux familles éprouvées, avons-nous constaté sur place. Les jeunes harraga partis durant la nuit de jeudi à vendredi derniers résidaient tous dans le périmètre situé entre les localités de Tiaret (cité Volani et Préfabriqué), Biban-Mesbah, ferme Djellouli Missoum et le lieudit Araar. Ils avaient des liens d’amitié, voire de parenté entre eux.
Les corps rapatriés à Tiaret sont ceux de Zoubeidi Mustapha, les cousins Hocine et Khaled, Ghenaï Saad, Bouhelassa Benaouda, en l’absence du corps du jeune Bouchadjra, porté disparu. Le drame a été exacerbé par l’arrivée à Tiaret de Djamel Ould Abbès (Ndlr : ministre de
la Solidarité nationale), attendu de pied ferme par au moins cinq cents jeunes, en majorité ceux ayant tenté la « harga ». 169 d’entre eux avaient été préalablement inscrits sur une liste de jeunes devant discuter de leurs problèmes avec le ministre.
Ce ne fut pas une sinécure pour Ould Abbès qui avait passé de mauvais moments à convaincre la foule excitée qui exigeait de la considération. Le ministre qui dut monter sur une chaise pour tenter de calmer une foule en délire a été obligé de rebrousser chemin face à la ténacité des jeunes auxquels se sont mêlées des femmes, pour certaines d’entre elles veuves.
Une fois dans la salle, c’est une explosion de colère difficilement contenue. Certains ex-harraga n’y ont pas été par quatre chemins pour décrire la situation de mal-vivre, de hogra, en demandant des solutions radicales à même de stopper l’hémorragie. « Je suis venu vous écouter et décider de ce qui pourra être réglé à court terme, voire dans l’urgence pour certains cas », a été l’une des réponses du ministre.
Dans une salle chauffée à blanc, les jeunes ont étalé sans fioritures leurs problèmes, pas ceux fatalement ressassés dans des discours lénifiants jusque-là débités sur la question. Après un difficile tour de micro que les jeunes s’arrachaient pour exposer les problèmes, Ould Abbès avait compris qu’il fallait lâcher du lest en annonçant une série de mesures sur le tas, comme par exemple la prise en charge de certains malades et de leurs parents, leur inscription au titre de nouveaux programmes, promesses d’aides, révision de dossiers dûment déposés et tutti quanti. Le tout était de calmer les esprits et susciter l’espoir parmi une jeunesse qui continue de nourrir le scepticisme.
On aura un moment compris qu’en dépit du drame réel que vit la jeunesse algérienne, le membre du gouvernement ne s’empêchait pas de lorgner la « ouhda thalitha », celle pour laquelle fut déployé un immense portrait du Président sur le fronton de la direction de l’action sociale.
Les jeunes, quelque peu apaisés mais non confortés dans leurs choix vitaux, ceux devant leur assurer une vie décente loin de la bureaucratie et de la hogra, réelle ou supposée, ne décolèrent pas et pour cause, les nombreux problèmes de la jeunesse méritent des actions d’envergure et non de colmatage…
Posté le 7 avril 2008 - par hwawi
– Immigration clandestine : 8 cadavres de « harraga » repêchés à Arzew, ouest algérien
Photo journal El Khabar
Huit cadavres de « harraga » (candidats à l’immigration clandestine) ont été repêchés lundi matin au nord de la jetée d’Arzew, dans la région d’Oran (ouest algérien), par les gardes-côtes algériens, rapporte lundi soir les quotidiens El Watan et El Khabar dans leurs édition Internet. « La Méditerranée se transforme en tombeau pour la jeunesse algérienne », titre El Khabar l’article consacré à cette macabre découverte.
Les cadavres non encore identifiés étaient dans un état de décomposition avancé. Les victimes de cette tragique tentative d’immigration clandestine étaient âgés entre 20 et 30 ans, a indiqué la même source.
Les cadavres ont été découverts par des pêcheurs de retour au port d’Arzew et qui ont alerté les gardes-côtes. Les corps ont été évacués vers la morgue de l’hôpital El Mouhgoun.
Posté le 7 avril 2008 - par hwawi
– Terrorisme : deux bergers égorgés à Sidi Bel Abbès, dans l’ouest algérien
Deux bergers de la même famille âgés de 18 et 25 ans ont été retrouvés égorgés dans la zone de Tagouraya, dans la commune de Marhoum, dans la région de Sidi Bel Abbès, dans l’ouest algérien, rapportent lundi plusieurs journaux.
Les corps sans vie des deux bergers ont été piégés avec des bombes artisanales, a précise le quotidien El Khabar. Les deux engins devaient exploser lorsque les services de sécurité ou de la protection civile procèderont à leur évacuation.
Les deux bergers se trouvaient vraisemblablement à la lisière d’une forêt lorsqu’ils ont été surpris par le groupe armé. Le corps de l’adolescent de 18 ans, ligoté avec du fil de fer, a été découvert près de la forêt. Celui de son frère a été trouvé à l’intérieur de la forêt.
Les meurtriers ont volé 60 têtes de bétails, selon El Khabar.
Posté le 5 avril 2008 - par hwawi
– Terrorisme : une bombe artisanale désamorcée à El-Biar à Alger
Une bombe artisanale a été désamorcée samedi matin par les services de sécurité dans le quartier d’El-Biar, sur les hauteurs d’Alger, a indiqué samedi après-midi le quotidien Ennahar sur son site Internet.
La bombe a été découverte près du Centre national de recherches sur le mouvement national et la guerre d’indépendance (1954/1962).
Le 11 décembre, un attentat à la voiture piégée avait ciblé le Conseil constitutionnel dans le même quartier d’El-Biar, faisant plusieurs morts et des dizaines de blessés. Un autre attentat semblable avait visé au même moment le siège du HCR de l’ONU dans le quartier voisin de Hydra.
Ces deux attentats avaient fait près d’une trentaine de morts et plus de 170 blessés, selon un bilan officiel.